Retrouvez sur cette page les informations concernant la marque Bimota, notamment son histoire, ses renvendeurs ainsi que ses différents deux-roues neufs.
Présentation de Bimota
Le nom de la firme provient de ses trois pères fondateurs : Valerio Bianchi, Giuseppe Morri et Massimo Tamburini.À l'origine, les trois associés montent une entreprise spécialisée dans les chauffages et les climatisations.Trouvant les cadres des motos japonaises trop instables, Massimo Tamburini décida de créer son propre cadre, qu'il adapte sur sa Honda CB 750 Four personnelle, après une sortie de route dans le virage parabolique du circuit de Misano. Bimota est née en 1966 et la première moto est produite en 1973; c'était la HB1 personnelle de Tamburini. Quelques mois plus tard, alors qu'il courait sur le circuit de Misano, un pilote suisse remarqua la moto et demanda à Tamburini d'en fabriquer une deuxième... Cette machine lui permit de gagner le championnat suisse de course de côte l'année suivante.La firme décide de créer une branche motocyclette appelée Bimota Meccanica. Après le départ de Bianchi, Morri et Tamburini décide de privilégier la branche motocyclette au détriment de l'usine de chauffage, pourtant plus rémunératrice. C'est pour cette raison que les premiers cadres étaient fabriqués avec du tube de chauffage1.C'est en 1974 que la firme transalpine remporte sa première victoire en Grand Prix de vitesse avec une YB1 à moteur Yamaha 250 puis 350 cm³. En dehors de la HB1 qui ne fut vendue qu'à une poignée de chanceux, et quelques pièces spéciales (bras oscillants, bracelets etc..) s'adaptant sur les partie-cycles d'origine, il faut attendre 1976 pour que les Bimota prennent la route avec la SB2 puis la KB1. Pour ces deux premiers modèles routiers, Bimota fournit en fait un kit complet à adapter sur sa moto. La première Bimota de route livrée clés en mains est la KB2 550 cm³.Ainsi, contrairement à la plupart des fabricants de partie-cycles des années 1970, Bimota allait survivre à l'arrivée des châssis en aluminium japonais, augmentant sa production d'année en année jusqu'à son best-seller : la SB6.Le titre suprême arrive en 1980 avec le pilote sud-africain Jon Ekerold, champion du monde de vitesse en 350 cm³, puis en 1987 en TTF1 avec le pilote Virginio Ferrari sur une YB4 motorisée par le moteur de la Yamaha 750 FZ.L'usine, comme beaucoup en Italie, connut des hauts et des bas au cours de son histoire. La première crise fut le départ de Tamburini qui rejoignit les rang de Cagiva en 1983 (où il dessina entre autres la Ducati Paso, mais surtout la Ducati 916). Il fut remplacé par l'ingénieur Federico Martini qui abandonna petit à petit la construction des cadres tubulaires pour celle des cadres en aluminium.Tamburini était la pierre angulaire de la marque (Morri étant plutôt le financier de l'association). Technicien passionné de compétition, il s'est efforcé pendant dix ans d'amener Bimota au sommet en faisant participer la plupart de ses créations dans divers championnats (italien, suisse, mondial, endurance etc...) avec d'excellents résultats. Son départ coïncida avec de nouveaux objectifs tournés vers le développement de la production plutôt que vers la compétition.Martini s'entoura alors de deux jeunes étudiants qui réalisaient une thèse dans le domaine de la moto. Les prototypes qui émergèrent de cette alliance s'appelèrent Tesi et avaient la particularité de ne pas avoir de fourche mais un deuxième bras oscillant.Après la fabrication de plusieurs prototypes de course, Bimota décida de décliner le projet pour la route : ainsi naquit la Tesi 1/D en 1990.Le projet suivant fut celui d'une nouvelle 500 cm³ deux temps, la V-Due. L'idée de base n'était ni plus ni moins que de construire une machine capable de s'aligner en grands prix en 500 cm³ et d'être homologuée pour la route. Si la version à carburateurs fut très prometteuse en championnat italien, sa version homologuée, à injection (pour les normes anti-pollution), connut d'énormes problèmes de mise au point, à tels point qu'ils obligèrent la petite usine à racheter les modèles vendus. La firme ne put malheureusement pas s'en remettre financièrement et fut obligée de mettre la clef sous la porte en 20012.Rachetée depuis par Roberto Comini, un géant de l'industrie pharmaceutique, et remise sur pieds, l'usine Bimota a redémarré sa production en 2005. Dans un premier temps, l'usine sort les séries spéciales SB8K Santa Monica et Gobert, d'après des études déjà engagées par les précédents dirigeants. Cette machine permet, à moindre coût, de remettre l'usine à flot. Parallèlement, Bimota signe un partenariat avec le constructeur italien Vyrus, pour distribuer la Vyrus 984 C³ 2V dans son réseau, sous le nom Tesi 2/D.Toujours en 2005, Bimota présente la sportive DB5, suivie par sa déclinaison roadster, la DB6, en 2006.Bimota sort ensuite une nouvelle Tesi issue de son bureau d'étude, la Tesi 3/D.En 2008, Bimota innove en présentant, sur la DB7 Oronero, équipée d'un cadre treillis entièrement en fibre de carbone.En 2010, Bimota s'engage en Moto2 avec la HB4.Bimota se lance à nouveau dans la fabrication de machines d'enduro, avec la BBX.Pour la dénomination des modèles, la première lettre représente le motoriste, la seconde l'usine Bimota. Quant au chiffre, il spécifie le rang de sortie du modèle pour un même motoriste. Par exemple, la DB4 est la quatrième Bimota motorisée par Ducati. Néanmoins, il existe quelques exceptions :La BB1 Supermono utilise un moteur Rotax, mais qui est monté sur certaine BMW.La Tesi, bien que pourvu d'un moteur Ducati, garde ce pseudonyme car elle était le sujet d'une thèse pour un ingénieur de chez Bimota et pour affirmer son côté technologique.La V-Due (V2 en italien) utilise un moteur bicylindre en V de conception maison.La BBX n'utilise pas un moteur de BMW, mais plutôt un moteur Jotagas ou Gas Gas. Elle représente néanmoins la première incursion de Bimota de le monde de l'enduro.
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